Avec sa pension d’invalidité, Luc Comtois l’avoue lui-même, il pourrait passer ses journées sur le divan chez lui, à regarder son téléviseur ou à dormir - au grand dam de son épouse, confie-t-il en riant! Il préfère toutefois, depuis l’automne, venir plusieurs jours par semaine devant une des nombreuses machines à coudre que l’on trouve dans les locaux de l’Initiative du Nord pour l’action sociale (NISA).
Son grand passe-temps : la confection de courtepointes destinées principalement aux plus démunis, dans le cadre du programme Warm Hearsts Warm Bodies.
Le journaliste du Matin du Nord lui a rendu visite par un froid matin de janvier, alors que venaient d’ouvrir les portes de l’organisme situé au centre-ville du Grand Sudbury.
Avec minutie, ce résident de Chelmsford a pris la peine de nous expliquer sa mission, et les bienfaits que lui a apportés le programme depuis qu’il y participe.
« Ça me donne la chance de m’ouvrir avec d’autres gens. Le fait de me faire de nouveaux amis, c’est précieux. »
Une histoire de famille
Lors de notre passage, Luc Comtois est affairé à coudre une courtepointe pour son petit-fils, un carré de tissus à la fois.
Assis devant sa machine, c’est avec une certaine nostalgie qu’il se rappelle son enfance et sa famille.
« Ma grand-mère et ma mère, les deux faisaient beaucoup de couture. Mon père, quand il était plus jeune, travaillait pour la compagnie Singer, et il réparait les machines à coudre. Donc, j’ai pu apprendre très jeune à utiliser un moulin à coudre. »
Tissus recherchés
La responsable des communications et des initiatives à Warm Hearsts Warm Bodies est toujours à la recherche de tissus pour les participants à cette initiative.
NISA, Shanleigh Brosseau, souligne que le programme