Le 27 janvier est la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste décrétée par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). La présidente du conseil d'administration de la synagogue Shaar Hashomayim à Sudbury, Emily Caruso Parnell souligne l'importance primordiale de se souvenir de l'Holocauste et ses victimes.
Il faut vraiment penser non seulement à la tragédie [...] mais aussi au rôle que tout le monde a joué pour faciliter cette tragédie; la façon dont les personnes se sont fermées les yeux
, avance-t-elle.
Selon une étude commandée par la fondation Azrieli en 2019, 15 % des adultes ne pourraient pas affirmer avec certitude avoir déjà entendu parler de l’Holocauste. Cette proportion s’élève à 22 % chez les 18 à 34 ans.
Souvent les personnes ont été mal-éduquées. Donc, bâtir des relations avec des communautés non juives, c’est très important
, relate Mme Caruso Parnell.C’est important que tout le monde en parle, que cela fasse partie de notre discours quotidien et que nous ne lâchons pas.
À l’échelle locale, la synagogue de Sudbury tâche de créer des liens en communauté et contrer l’ignorance à l’égard de la communauté juive.
« Dans le Nord de l’Ontario, on a beaucoup de personnes qui n’ont jamais rencontré quelqu’un de juif. »
Souvent, je suis la première personne juive que des personnes rencontrent. Ça m’arrive souvent
, raconte-t-elle.
Ce n’est pas juste une religion, une culture, une ethnicité; c’est tout. Il faut penser à toutes ces formes d’antisémitisme et parler aux gens de leurs préjugés
, affirme Mme Caruso Parnell.
Alors que le 27 janvier représente une journée internationale de souvenir, la communauté juive souligne principalement Yom HaShoah, les 17 et 18 avril. La Synagogue Shaar Hashomayim organise des activités pour souligner ces journées.