Un projet de microgalerie lancé par l’artiste visuelle Isabelle Michaud, la Galerie sans clous, occupe un mur de son studio. Les pièces des artistes qu’elle accueille doivent respecter une seule consigne : ne rien accrocher avec des clous.

Ainsi, les photos d’Elsie Suréna sont projetées au mur de la microgalerie au moyen d’un montage audiovisuel.

Les habits verts et bleus de l’été

Les photos de l’exposition ont été captées à Hearst l’été dernier.

« J’aimerais surtout qu’on vive une émotion en les regardant, parce que la nature me touche, me parle. […] J’aimerais bien pouvoir transmettre ce que j’ai vécu, ce que j’ai trouvé de beau aux autres personnes qui pourraient voir ces photos. »

Isabelle Michaud partage ses impressions.

« Ce que j’aime dans ses photos c’est qu’il y a vraiment un sentiment sensoriel. On a vraiment l’impression d’être là […] dans l’herbe en train de regarder le ciel, de regarder les nuages, de se promener près d’une rivière. »