CRITIQUE | D'aveux chuchotés aux défoulements hurlés, la mise en balado du spectacle de théâtre Et si un soir sait bien prendre avantage de la proximité aux oreilles de son public.
Le texte primé de Lisa L’Heureux s’adapte assez facilement au contexte de l’audiothéâtre, même si le fait qu’aucun personnage ne soit nommé peut confondre le public dépourvu d’indices visuels pour s’orienter dans cette fiction poétique.
La musique et les paysages sonores sont réussis. On savoure entre autres chaque délicieuse intervention du saxophone de Linsey Wellman.
Les effets sonores sont bien dosés. On n’entend pas tous les sons qui sont évoqués par le texte et c’est pour le meilleur. En faisant appel au bruitage imaginaire du public, on sollicite une écoute bien plus active et participative.