« Je me prenais pour un journaliste à Flash. Je voulais être dans cette télé-là, je voulais en faire partie », raconte à propos de sa jeunesse Jean-Philippe Dion, qui est maintenant au cœur du paysage télévisuel québécois à titre de producteur et animateur de La vraie nature et de vice-président au contenu et stratégie pour les productions Déferlantes, qui produisent entre autres La voix.
L’animateur raconte qu’il avait un petit côté révolutionnaire et qu’il prenait beaucoup de place à l’école, où il organisait des manifestations.
« J’avais décidé que j’étais la génération qui allait changer les choses. [...] J’aurais pu aller en politique, car j’avais en moi cette espèce d'instinct de vouloir changer [le monde]. Finalement, j’ai décidé de le faire avec la télé. »
L’importance de sa grand-mère
Quand sa mère a été hospitalisée, celui qui deviendrait animateur a habité quelques mois chez sa grand-mère, qui était très proche, dans tous les sens du terme – elle vivait en face de chez lui.
« Au lieu de jouer avec des enfants de mon âge, j’allais directement chez ma grand-mère [en rentrant de l’école]. On s’installait avec notre thé, on regardait Claire Lamarche et on refaisait le monde. C’est l’une des premières personnes à qui j’ai dit que j’étais gai. C’est une femme avec qui je faisais mille activités. »
Jean-Philippe Dion a un projet de documentaire (dont le titre pourrait être Grand-maman) sur les personnes âgées, qu’on délaisse beaucoup trop à son goût.