Une initiative de la ville de Grande Prairie permet aux personnes arrêtées pour avoir acheté des services sexuels, de participer à un programme plutôt que de passer à travers le système judiciaire et risquer une condamnation.
Appelé « John school » du nom générique donné aux clients des travailleuses du sexe, le programme veut les sensibiliser à la réalité de cette industrie et à l'impact que leurs habitudes de consommation du sexe peuvent avoir sur la vie de ces femmes.
Mais ce genre d'initiative suscite beaucoup de critiques, dont celle d'être un gaspillage de fonds publics.
C'est l'avis de Sandra Wesley, directrice générale de Chez Stella, organisme qui a pour but d'améliorer la qualité de vie des travailleurs et travailleuses du sexe. Pour elle, ce genre d'initiative précarise davantage et rend plus dangereux l'exercice de cette profession qu'on dit vieille comme le monde.