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On reste ensemble : déconfinement et un brin de jalousie

Andrée Vincent au travail (à gauche) et à droite, une photo du vieux port de Montréal et une capture d'écran de vidéoconférence avec des amis.
L'Albertaine Andrée Vincent est médecin résidente à Montréal. Elle se rend au travail mais occupe ses temps libres dans des activités sécuritaires, comme les jeux en ligne avec des amis.PHOTO : Andrée Vincent
Publié le 29 mai 2020

La médecin en résidence Andrée Vincent souhaite rester vigilante face au déconfinement au Québec. Originaire d'Edmonton, elle effectue actuellement sa résidence à l'Université McGill à Montréal. Elle explique que sa pratique dans les hôpitaux et son contact avec des patients possiblement atteints de la COVID-19 l'empêchent de déconfiner à la même vitesse que le reste des Québécois.

Andrée Vincent ne cache pas qu’elle est un peu jalouse de ses ami(e)s qui ont recommencé à sortir de la maison et fréquenter des lieux publics. Par contre, elle sait qu’elle pourrait être un vecteur du virus. Pour elle, il est important de faire partie de la solution et non pas du problème. Elle tente donc de limiter ses déplacements. De plus, elle croit qu’il faut rester prudent. Le déconfinement ne veut pas dire que le virus n’est plus présent.

« Moi, ça me rend nerveuse de voir des gens qui semblent penser que lorsque nous avons la permission d’être plus que dix personnes dans une salle, ils sont dix dans une salle. (...) Peut-être qu’on a le droit, mais est-ce que c’est vraiment une bonne idée, si on n’a pas besoin de le faire? »

— Une citation de  Andrée Vincent

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