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Hôtel de ville de Niverville au Manitoba.
Quels critères pour une nouvelle école francophone à Niverville?PHOTO : Radio-Canada
Publié le 30 mai 2023

La Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) consulte les parents de Niverville, au sud-est de Winnipeg, pour une éventuelle création d'une école francophone. « Depuis trois, quatre années, on voyait que Niverville avait une croissance assez rapide », indique Alain Laberge, directeur général de la DSFM, qui ajoute que d'autres facteurs sont à considérer pour présenter un tel projet à la province.

Les élèves francophones qui habitent à Niverville et qui veulent fréquenter une école francophone peuvent aller à l'École Gabrielle-Roy d'Île-des-Chênes, explique M. Laberge. La distance étant toutefois un enjeu, plusieurs francophones vont « aller dans une école d'immersion ou une école anglophone », regrette-t-il.

L'École Gabrielle-Roy devient, par conséquent, saturée par des élèves venant non seulement de Niverville, mais aussi des villages environnants, mentionne M. Laberge. L'école ne peut plus répondre à la demande. [...] Lorsque vous avez 500 élèves et qu'il y a seulement un gymnase, c'est très compliqué, très complexe.

En plus des données démographiques, l'absence d'une garderie francophone à Niverville demeure l'un des autres facteurs qui appuient la demande de création d'une nouvelle école avec garderie, explique Alain Laberge.

« Le droit à l'éducation en français, c'est un premier élément plus important. On va travailler souvent avec l'article 23. »

— Une citation de  Alain Laberge, directeur général de la DSFM