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Lycée français  :  quel intérêt en milieu minoritaire?

Le président de la Société nationale de l’Acadie, Martin Théberge, parle à la caméra. Il est dans une cathédrale.
Martin Théberge, le président de la Société nationale de l'Acadie.PHOTO : Radio-Canada
Le 6 à 9, ICI Première.
Le 6 à 9Publié le 25 mars 2023

La possibilité qu'un lycée français voie le jour au Manitoba a été évoquée par l'ambassadeur de France au Canada lors de son passage dans la province cette semaine. Dans l'est du pays, un lycée international français ouvrira ses portes en septembre 2024 à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick. « Ces établissements sont un réel atout, surtout en contexte minoritaire », affirme Martin Théberge, président de la Société nationale de l'Acadie.

Ces écoles homologuées par la France ont un programme et des curriculums semblables aux autres écoles du système scolaire français, explique-t-il.

Selon lui, elles peuvent potentiellement contribuer au rayonnement de la francophonie au Canada.

« Cette offre éducative est pensée en collaboration avec le système canadien. Les lycées privés français sont une offre complémentaire aux écoles d’immersion. Les élèves de tous horizons, qu’ils soient anglophones ou francophones, auront un espace supplémentaire pour avoir accès à la francophonie. »

— Une citation de  Martin Théberge, président de la Société Nationale de l'Acadie

Martin Théberge évoque que ces écoles favorisent l’immigration au Canada, notamment pour les familles en provenance de France et d’Europe.

La recherche de lycées Internationaux français fait partie des critères de sélection du lieu où de nombreuses familles souhaitent s’établir, précise-t-il.