Les écoles et les divisions scolaires sont considérées comme des environnements de travail à haut risque, selon la Direction de la sécurité et de l'hygiène du travail du Manitoba. « On voit qu'il y a de plus en plus d'incidents qui sont rapportés », confirme le directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine, Alain Laberge.
« On fait affaire avec des êtres humains. Lorsque nous sommes dans une cour d’école, dans un corridor ou dans une classe, il peut y avoir des incidents », indique-t-il.
M. Laberge explique qu’il ne peut pas dresser un portrait précis des blessures rapportées. Ces informations sont d’abord fournies aux syndicats, signale-t-il. Les divisions scolaires ont, néanmoins, des rapports indirects qui leur sont soumis par les écoles qu’elles desservent.
« Il y a souvent, par exemple, des incidents ou accidents qui se produisent durant la récréation. En deuxième lieu, [il y a] les gymnases où les élèves bougent plus et le troisième lieu le plus propice à ces événements sont les autobus », souligne M. Laberge.