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Transfert en santé : « C’est mieux que ce qu'il y avait depuis 2014 », souligne un expert

Le 6 à 9, ICI Première.
Rattrapage du mercredi 8 février 2023

Transfert en santé : « C’est mieux que ce qu'il y avait depuis 2014 », souligne un expert

Retour sur l'offre du fédéral en matière de transferts en santé

Le premier ministre Justin Trudeau, en compagnie du ministre de la Santé Jean-Yves Duclos, lors de la conférence de presse portant sur l'annonce de l'augmentation des transferts en santé du fédéral, le 7 février 2023. Les deux politiciens en point de presse avec des travailleuses de la santé.
Transfert en santé : « Ottawa ne veut pas simplement donner de l'argent aux provinces dans un chèque en blanc sans recevoir aucun bénéfice politique en échange », soutient Jacques, professeur adjoint au Département de Gestion, d'évaluation et de politiques de santé de l'Université.PHOTO : La Presse canadienne / Adrian Wyld
Le 6 à 9, ICI Première.
Le 6 à 9Publié le 8 février 2023

L'offre du gouvernement fédéral en transferts en santé n'atteint pas la demande des provinces et territoires, « mais c'est mieux que ce qu'il y avait depuis 2014, c'est quand même une hausse du financement fédéral », soutient Olivier Jacques, professeur adjoint au Département de gestion, d'évaluation et de politiques de santé de l'Université de Montréal.

M. Jacques rappelle qu'une révision à la hausse de cette offre occasionnerait des coûts fiscaux importants pour Ottawa. Il n'y avait aucune possibilité, il n'y avait aucun monde alternatif dans lequel les provinces allaient obtenir ce qu'elles demandaient, parce que le gouvernement fédéral ne veut pas donner autant d'argent, parce qu'il ne peut pas imposer facilement des conditions aux provinces, explique-t-il.

Cette augmentation sur 10 ans « est mieux que ce qui était prévu, parce qu'on allait dans une situation où la part du fédéral allait diminuer à travers le temps », ajoute-t-il.

M. Jacques relève la volonté des négociateurs. Les politiciens cherchent quand même le bien commun et ils veulent répondre aux préoccupations des citoyens, les citoyens qui considèrent en grande majorité que le système de santé au Canada est en crise.

Olivier Jacques croit que les provinces et les territoires accepteront l'offre du fédéral.

« Ça fera une amélioration marginale au système de santé, mais [les provinces et les territoires] doivent se dire que c'est mieux que rien. En 2019, Justin Trudeau ne voulait même pas en parler. »

— Une citation de  Olivier Jacques, professeur adjoint au Département de gestion, d'évaluation et de politiques de santé de l'Université de Montréal