Une récente limitation d'exemption au congé parental au curling a été l'objet d'une controverse. Il a fallu que des voix s'élèvent pour que Curling Canada revienne sur sa décision et permette, à partir de 2024, que toutes les joueuses enceintes puissent être remplacées par une joueuse hors province. « Je pense que Curling Canada n'avait pas vraiment le choix d'aller de cette façon-là pour être vraiment juste et égal envers toutes les femmes, et même les hommes », réagit Amélie Blais, joueuse de curling et présidente de Passion curling.
Comme d'autres joueuses, Amélie Blais s'insurge contre Curling Canada, qui a décidé, un mois à peine avant les qualifications pour les championnats canadiens, de dire "si vous avez une joueuse qui est enceinte et qui ne peut pas jouer lors des cœurs Scotties, seulement les cinq meilleures équipes au classement auront le droit d'aller chercher une joueuse hors province"
.
Mme Blais a compétitionné au Tournoi des coeurs canadien trois fois et est médaillée d'argent au championnat canadien mixte en 2018. Elle soutient que cette limitation mettait en évidence « beaucoup d'inégalités au niveau des joueuses de partout au Canada ». Elle ajoute que cela pénalisait certaines provinces qui ont moins de joueuses de calibre national.
En général, les associations font un très bon travail
, reconnaît Mme Blais, qui souligne toutefois qu'il y a souvent un manque de collaboration entre les provinces et Curling Canada. Il faut vraiment que la communication s'améliore avec Curling Canada aussi, surtout quand ce sont de grosses décisions comme ça qui se prennent
, exhorte-t-elle.