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La question de l'avenir de la monarchie au Canada « va s'imposer elle-même », selon un expert

Le 6 à 9, ICI Première.
Rattrapage du lundi 24 octobre 2022

La question de l'avenir de la monarchie au Canada « va s'imposer elle-même », selon un expert

Nouvelle lieutenante-gouverneure au Manitoba et monarchie constitutionnelle

Charles III et Justin Trudeau assis face à face, discutent devant un foyer.
« Personnellement, il y n'a rien d'incompatible avec le fédéralisme; ni si nous sommes une monarchie et ni si nous abolissons la monarchie », dit Benoît Pelletier, ancien politicien et expert en droit constitutionnel. PHOTO : Associated Press / Stefan Roousseau
Le 6 à 9, ICI Première.
Le 6 à 9Publié le 24 octobre 2022

La nouvelle lieutenante-gouverneure du Manitoba, Anita Neville, entre officiellement en fonction ce lundi. Ce poste symbolise la monarchie constitutionnelle. « Personnellement, il y n'a rien d'incompatible avec le fédéralisme, ni si nous sommes une monarchie et ni si nous abolissons la monarchie », soutient l'ancien politicien et expert en droit constitutionnel, Benoît Pelletier

Elles [les conventions constitutionnelles] ont fait en sorte que ces gouverneurs généraux et lieutenants-gouverneurs n'aient plus que des fonctions essentiellement symboliques. Mais cela étant dit, il y a des moments où leurs fonctions sont quand même plus importantes et plus significatives et où ils ont un véritable pouvoir décisionnel, indique M. Pelletier.

Des pays du Commonwealth mènent déjà des discussions sur l'avenir de leurs liens avec la monarchie. Quant au Canada, « on n'en parle pas seulement pour en parler », souligne le professeur de droit à l'Université d'Ottawa. La question de l'avenir de la monarchie va se poser dans le contexte canadien, d'ici cinq ans, de façon tout à fait ressentie, de façon tout à fait claire, affirme-t-il. L'expert explique pourquoi tout en précisant que les cinq ans constituent « tout simplement une prédiction, ce n'est pas une prévision ».

Benoît Pelletier dit être « plutôt favorable au système actuel, y compris à la monarchie constitutionnelle ». Il ajoute que « la monarchie constitutionnelle ne coûte pas, contrairement à ce que les gens pensent ».

« Les gens souhaitent l'abolition de la monarchie, mais si on leur demande par quoi remplacer cela, ils vont avoir du mal à vous le dire. »

— Une citation de  Benoît Pelletier, professeur de droit à l'Université d'Ottawa