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Comment éviter les effets néfastes de la pandémie sur le décrochage scolaire?

Une jeune fille préoccupée.
Le soutien des parents et l'encouragement des jeunes demeurent des armes cruciales pour lutter contre le décrochage scolaire.PHOTO : iStock
Publié le 13 août 2020

Les experts s'attendent « à ce qu'il puisse y avoir des impacts de la pandémie sur la motivation [scolaire] et donc sur le décrochage », déclare d'emblée Geneviève Beaulieu-Pelletier, psychologue clinicienne et professeure associée à l'Université du Québec à Montréal.

Si certains facteurs de risque, comme des difficultés scolaires ou des troubles de santé mentale, préexistaient chez certains adolescents avant la pandémie et le confinement, les périodes de crise précèdent souvent le décrochage scolaire, explique la psychologue et professeure. Or, « la pandémie est, justement, une période qui peut avoir été vécue comme très stressante », signale-t-elle.

Mme Beaulieu-Pelletier explique que la séparation des pairs et les écueils de l’enseignement à distance, entre autres, peuvent être à l’origine de la démotivation scolaire durant la pandémie, ce à quoi s’ajoutent parfois des difficultés au sein de la famille. « Ça n’a pas été évident pour tout le monde, pour tous les parents, de maintenir un climat positif de soutien » au printemps dernier, fait remarquer la psychologue.

Dans ce contexte, elle invite les parents à être « attentifs » aux signes d’anxiété, de dépression et de baisse de motivation chez leurs jeunes.

Selon elle, il est par ailleurs primordial que les parents montrent qu’ils accordent de la valeur à l’éducation et « que les enfants sentent [que les parents ont] confiance dans le milieu de l’éducation ». « Maintenir un sentiment de confiance » envers l’école, ses institutions, ses dirigeants et son personnel est une « attitude très importante », explique-t-elle, dans la mesure où « notre enfant capte notre propre attitude ».

La psychologue rappelle qu’il y a en outre un « phénomène de contagion » dans le décrochage, c’est-à-dire que « parmi les jeunes qui décrochent, il y a souvent un proche qui a décroché avant eux ». L’entourage, les contacts sociaux et les encouragements mutuels sont donc essentiels pour la persévérance scolaire.

À ceux qui seraient confrontés à la perte de motivation de leur enfant ou de leur adolescent à la rentrée, Mme Beaulieu-Pelletier conseille de « réactiver » la stimulation par des éléments que le jeune trouve plaisants à l’école.

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