Quand des patients se sont présentés à son bureau avec des éruptions cutanées sur leurs parties génitales, le Dr Antoine Cloutier-Blais a d'abord cru à une infection transmise sexuellement. Mais lorsqu'on a appris que le premier cas de variole du singe confirmé aux États-Unis revenait de Montréal et qu'il avait été en contact avec les patients du Dr Cloutier-Blais, l'enquête de la santé publique a pris une tout autre tournure. Le journaliste René Saint-Louis s'est entretenu avec Antoine Cloutier-Blais pour en apprendre plus sur les origines de cette possible éclosion.
Il en a profité pour questionner le médecin sur les modes de transmission de la variole du singe. La grande majorité des cas potentiels recensés à Montréal et en Europe concernent des hommes qui ont eu une relation sexuelle avec un autre homme. Cependant, la variole du singe n’est pas considérée comme une infection transmise sexuellement.