La famille Ekke, arrivée au Canada en 2006, a mis 10 ans à obtenir sa résidence permanente. Après avoir essuyé plusieurs refus, la mère de famille explique s'être trouvée sans permis de travail et sans accès aux soins de santé, alors que son mari était forcé de quitter le pays. Maintenant que sa demande pour motifs humanitaires a été acceptée, elle témoigne de la complexité pour les familles de réfugiés de s'installer au Canada.
Mme Ekke, qui est résidente permanente depuis quelques jours, compte maintenant faire une demande de parrainage pour son mari. « Pour les enfants, c'est très difficile. Quand Justin Trudeau est devenu premier ministre, ma fille lui a écrit une lettre, qui disait : “S'il vous plaît, j'ai besoin que mon père revienne au Québec” », raconte-t-elle, émue.
D'après le reportage de Danny Braün