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L’un des plus grands parcs à chiens de Montréal menacé de disparition

Une grande étendue de gazon encerclée d'une piste asphaltée, avec de grands arbres au fond.
Le parc canin d'Outremont a une superficie de plus de 8000 mètres carrés.PHOTO : Radio-Canada / Dominic Brassard
Publié le 6 juin 2019

Des résidents de l'arrondissement Outremont sont inquiets pour l'avenir de leur parc canin. Celui-ci devrait faire place à un projet résidentiel.

Ce parc à chiens est l’un des plus grands de Montréal : il a une superficie de plus de 8000 mètres carrés. Et ce n’est pas qu’un simple enclos, comme on en trouve ailleurs dans la ville. Il est doté d’arbres matures et même d’une ancienne piste d’athlétisme asphaltée. C’est un havre de paix. C’est un lieu de nature en pleine ville, affirme Sophie Danis, de l'Association du parc canin d'Outremont.

Selon les plans du projet de campus, le parc à chiens devrait céder sa place à des appartements, une rue et un espace vert. Un nouveau parc à chiens pourrait être aménagé ailleurs, mais les résidents du secteur craignent qu’il soit beaucoup plus petit que celui qu’ils ont en ce moment. On ne peut pas s’imaginer qu’on va nous déménager, quand on a 56 arbres matures, ici, qui nous procurent bien-être, ombre, beauté et fraîcheur, et qu’on va replanter de petits arbres qui mettront tant d’années à pousser, déplore Sophie Danis.

Pourquoi on n’essaie tout simplement pas de l’intégrer au projet?, se demande Andréanne Harbec, qui fréquente aussi le parc canin d'Outremont.

Un lieu de socialisation

Le parc canin d’Outremont est également un important lieu de socialisation, à en croire ceux qui le fréquentent, et il n’y a pas que les propriétaires de chiens qui s’y rendent pour profiter de la nature.

C’est un parc où s’est créée une communauté, affirme Sophie Danis. Oui, les gens ont un attachement fonctionnel au parc, mais il y a aussi un très gros attachement affectif.

C’est notamment le cas pour Kate, une immigrante pour qui le parc a même été un outil d’intégration : Je suis venue ici il y a 23 ans. Je fréquente le parc depuis deux ans. J’ai rencontré plus de gens durant ces deux années que dans les deux décennies d’avant.

C’est, entre autres, pour sa fonction de ciment social que les résidents d’Outremont tiennent autant à préserver leur parc à chiens. Le milieu urbain ne donne pas tellement de prise à la vie communautaire, souligne Guy. Les espaces de socialisation sont extrêmement rares. Celui-ci en est un unique.

Une pétition, qui a amassé plus de 1700 signatures, circule et demande à la Ville de Montréal de préserver le parc.

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