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Les facettes insoupçonnées de Jehane Benoît

Le 15-18, ICI Première.
Audio fil du vendredi 24 novembre 2017

Les facettes insoupçonnées de Jehane Benoît

30e anniversaire du décès de Jehane Benoît : Entrevue avec Richard Leclerc

Jehane Benoît en 1958
Jehane Benoît en 1958PHOTO : Radio-Canada/André Le Coz
Le 15-18, ICI Première.
Le 15-18Publié le 24 novembre 2017

Bilingue, divorcée, formée à la Sorbonne : Jehane Benoît est une personne complexe dont la vie ne se résume pas à son Encyclopédie de la cuisine. Elle a été à l'avant-garde dans bien des domaines, selon Richard Leclerc, président du Musée des communications et d'histoire de Sutton.

Si Jehane Benoît se rend à Paris dans les années 20, c’est surtout dans l’espoir d’y faire du théâtre. À l'insistance de sa mère, elle finira cependant par s’inscrire au cours de chimie culinaire à la Sorbonne. « C’est ce qui fait que son encyclopédie n’est pas qu’un simple livre de recettes, affirme Richard Leclerc. Avec ses études, elle a pu faire quelque chose de scientifique, mais vulgarisé. »

Jehane Benoît est la première à ouvrir un restaurant végétarien à Montréal, un buffet de salades. Elle fonde également la première école de cuisine laïque, où elle ne reçoit pourtant pas de salaire officiel. Ses étudiantes déposent plutôt de l’argent dans une enveloppe à la fin des cours, contenant un montant à leur discrétion.

Selon le président du Musée des communications et d’histoire de Sutton, la grande dame de la cuisine québécoise est une femme résolument moderne : elle divorce de son mari, puis se remarie avec un homme de 13 ans son cadet.

Jehane Benoît est également bilingue. En plus de faire de la radio à Montréal, elle en fait à Toronto, en anglais. Elle écrit d’ailleurs ses recettes en anglais, pour ensuite les traduire en français, selon Richard Leclerc.