Il semble que de grands fabricants de voitures tels que Volkswagen, Nissan et Hyundai auraient remarqué le désintérêt de leur clientèle pour les écrans tactiles dans l'habitacle. La motivation de départ à en intégrer dans les autos n'est pas totalement claire, comme l'explique le professeur Nicolas Saunier. Selon lui, c'était peut-être pour se rapprocher du modèle de Tesla, qui est le plus connu des fabricants à inclure de grands écrans, et ainsi tenter d'aller percer ce marché.
En ce qui concerne la sécurité, M. Saunier croit en effet que les boutons ou la roulette ont un avantage indéniable sur l’écran tactile dans la voiture, puisqu’avec cette nouvelle technologie, on ne sait pas exactement où on appuie si on ne regarde pas l'écran.
Si j’essaie de conduire, de regarder la route devant moi tout en essayant de changer [le poste de] radio, je ne sais pas où c’est sur l’écran, forcément. Il faut que je regarde. Alors que [avec] des boutons physiques, mon cerveau a enregistré que c’est le deuxième bouton à telle rangée
, donne-t-il comme exemple.
Dans cette entrevue, Nicolas Saunier explique plus en détail ce possible retour en arrière de certains grands fabricants de voitures, et soutient que l'aspect de la sécurité peut en effet jouer sur cette décision.