Le beau temps donne davantage envie de sortir et de se remettre aux activités de plein air, mais il vaut mieux attendre encore un peu avant de se rendre dans les sentiers pédestres. La directrice des communications de Rando Québec, Émilie Saulnier-Burelle, explique que la période de dégel actuelle apporte de grandes quantités d'eau et rend les sentiers plutôt meubles. Plusieurs randonneurs et randonneuses piétinent ainsi à l'extérieur des sentiers, ce qui engendre des conséquences bien réelles et malheureuses.
À long terme, ça peut vraiment nuire au sentier et demander aux gestionnaires de fermer le sentier temporairement pour le réaménager
, dit Mme Saulnier-Burelle.
Les fermetures entraînent aussi des coûts importants qui s'additionnent à ceux de base pour l’entretien, un élément auquel la population ne pense pas d’emblée, selon Émilie Saulnier-Burelle.
On n'y pense pas, parce qu'on se dit que c'est naturel, que c'est dans le bois [et] qu'on n'a pas besoin de l'entretenir
, dit-elle.