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Le parcours de la combattante pour un diagnostic d’endométriose

Illustration d'un utérus.
Cela prend en moyenne cinq ans, au Canada, avant d'avoir un diagnostic d'endométriose.PHOTO : getty images/istockphoto / wildpixel
Publié le 8 mars 2023

Cela prend encore en moyenne cinq ans, au Canada, avant d'avoir un diagnostic d'endométriose. Cette maladie, caractérisée par la présence de tissus à l'extérieur de l'utérus qui crée de grandes douleurs et entraîne divers symptômes, est encore considérée comme tabou, estime la fondatrice d'Endométriose Québec Marie-Josée Thibert. Mais plus encore, elle est très complexe à diagnostiquer, et les gens tardent à aller consulter.

« Il y a encore malheureusement trop de gens qui pensent que les douleurs autour du cycle menstruel, c’est normal. [...] Je tiens à dire aujourd’hui que c’est faux. »

— Une citation de  Marie-Josée Thibert, fondatrice d'Endométriose Québec

À partir du moment où on a des douleurs qui nous empêchent de fonctionner, ce n’est pas normal, insiste-t-elle.

Dans cette entrevue, Marie-Josée Thibert explique aussi que les gynécologues n'ont pas toujours reçu la formation qui permet de diagnostiquer cette maladie, qui est un peu comme une surspécialité, dit-elle.