Cela prend encore en moyenne cinq ans, au Canada, avant d'avoir un diagnostic d'endométriose. Cette maladie, caractérisée par la présence de tissus à l'extérieur de l'utérus qui crée de grandes douleurs et entraîne divers symptômes, est encore considérée comme tabou, estime la fondatrice d'Endométriose Québec Marie-Josée Thibert. Mais plus encore, elle est très complexe à diagnostiquer, et les gens tardent à aller consulter.
« Il y a encore malheureusement trop de gens qui pensent que les douleurs autour du cycle menstruel, c’est normal. [...] Je tiens à dire aujourd’hui que c’est faux. »
À partir du moment où on a des douleurs qui nous empêchent de fonctionner, ce n’est pas normal
, insiste-t-elle.
Dans cette entrevue, Marie-Josée Thibert explique aussi que les gynécologues n'ont pas toujours reçu la formation qui permet de diagnostiquer cette maladie, qui est un peu comme une surspécialité, dit-elle.