Au lendemain de l'explosion d'un dépôt de propane à St-Roch-de-l'Achigan, l'ingénieur-chimiste Yves Dubeau rappelle que de nombreuses localités au Québec n'ont pas accès à toutes les données concernant l'entreposage des matières dangereuses, « un flou qui peut devenir problématique », selon lui.
Le garage Propane Lafortune, ce centre de distribution de propane qui a été soufflé par une explosion hier dans la région de Lanaudière, fait partie d’une trentaine d’établissements qui stockent des matières dangereuses sur le territoire québécois.
Des lois pancanadiennes et québécoises gèrent le stockage et la manipulation de ces matières dangereuses.
Mais des informations cruciales ne sont peut-être pas systématiquement transmises aux municipalités, informations qui pourraient permettre à celles-ci d’établir un plan d’intervention adéquat en cas d’accident.
Un encadrement à resserrer
Des villes de grande taille, comme Montréal et Laval, ont établi leur propre réglementation pour encadrer cette industrie, comme l’explique Yves Dubeau, qui est consultant en gestion des risques associés aux matières dangereuses.
Mais il faudrait chapeauter l’ensemble de la gestion des matières dangereuses, croit-il.