Le développeur OpenAI a rendu publique récemment une intelligence artificielle, nommée ChatGPT, qui génère des textes après une simple requête ou une question. Les textes générés sont originaux, et parmi tous les problèmes que cela soulève, le plagiat à l'université s'y taille une place importante. Ce n'est pas une grande surprise pour la professeure et directrice du Groupe de recherche sur l'intégrité académique (GRIA), Martine Peters, de voir un logiciel de ce genre et l'utilisation que des étudiants et étudiantes pourraient en faire. Il y a toutefois du travail à faire pour le personnel enseignant afin d'éviter les cas de plagiat produits par l'intelligence artificielle.
« Il va falloir, les professeurs, changer complètement notre façon de demander des travaux à l’avenir. »
Dans cette entrevue, Mme Peters présente quelques pistes pour permettre aux enseignants et enseignantes de détecter le plagiat commis avec cet outil.