Le Vendredi fou est un peu comme la grande fête de la consommation, et il est très difficile de l'ignorer avec tous les rabais et la publicité à laquelle nous sommes exposés. Dans le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) au printemps dernier, une des recommandations était de consommer moins pour produire moins. Cette sobriété pour sauver la planète pourrait se traduire par l'encadrement de la publicité sur les biens de consommation, voire son abolition. Pour l'économiste François Delorme, on n'a pas vraiment le choix : « On n'en est plus aux demi-mesures [pour les changements climatiques] ».
« Il faut une transformation. On ne peut pas continuer à faire les choses comme on les fait depuis longtemps. »