Le directeur général de l'Association des producteurs maraîchers du Québec, Patrice Léger-Bourgouin, est sans équivoque : « Il faut cesser de parler des changements climatiques au futur. Ils sont là, ils sont à nos portes. » Épisodes de sécheresse intense, cuisson de champs d'oignons au sol, pucerons et pluies diluviennes localisées... Les effets au Québec sont bien réels.
C’est un plaidoyer qu’on fait, parce qu’il faut documenter ces phénomènes-là, et dans nos discussions avec les différents paliers de gouvernement, par moment, on ne sent pas cette urgence-là de se pencher sur la résilience de la chaîne alimentaire locale
, déplore Patrice Léger-Bourgouin.
Il souhaite ainsi une meilleure sensibilisation de la part des gouvernements, et des actions concrètes pour solidifier la chaîne de production agricole.
Ici, on semble par moment se dire que les problèmes vont se résoudre par eux-mêmes, alors que ça relève de la pensée magique
, affirme-t-il.