Le ministre Christian Dubé a annoncé des mesures pour améliorer la situation dans les urgences, une crise qui s'étend partout au Québec. Parmi les mesures se trouvent l'ouverture de cliniques gérées par des infirmières praticiennes spécialisées (IPS) dans les CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal et du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal. Le président de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), Luc Mathieu, se réjouit de cette mesure : « Je trouve que c'est une excellente idée », dit-il.
S’il ne sait pas encore concrètement comment ces cliniques vont fonctionner, Luc Mathieu estime qu’il y a consensus avec le Collège des médecins du Québec et la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) sur le fait que les soins ne doivent plus obligatoirement passer par les médecins de famille.
On n’innove pas au Québec en faisant ça. Il y en a déjà [des cliniques IPS] en Ontario, en Angleterre, aux États-Unis, et il y a des études qui ont démontré la qualité de l’exercice dans ces milieux-là, où c’est excellent
, soutient-il.
« Je pense que ça fait partie des mesures structurantes qu’il faut mettre en place pour améliorer l’accès [aux soins] et améliorer le système de santé. »
Il ajoute toutefois que cela dépendra du temps requis pour déployer les ressources.