Les embouteillages vécus par les automobilistes sont assez constants en cette période de l'année, mais ce n'est pas ce qui convaincra automatiquement les gens de changer leurs habitudes, croit le professeur Jean-Philippe Meloche. « Des fois, on a besoin de goûter plusieurs fois à la congestion monstre avant de réaliser que ça n'a pas de sens comme déplacement », estime-t-il.
Jean-Philippe Meloche soutient que la voiture va toujours être le premier réflexe des gens pour leurs déplacements, puisqu’elle est considérée comme le mode de transport le plus pratique et le plus rapide.
« Après, si on a des enjeux de stationnement [...] ou des enjeux de congestion, on s’aperçoit que peut-être que dans le train ou l’autobus, on pourrait lire un livre ou avancer un travail. »
À ce moment-là, tranquillement, il y a des gens qui vont changer leurs habitudes
, explique-t-il.