La Chine affiche encore sa colère à la suite de la visite à Taïwan de la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi. « S'il est sincère, le président Biden, probablement, doit être très content aussi, parce qu'il a parlé dans le passé du besoin de contrer les régimes autoritaires », croit Guy Saint-Jacques, ex-ambassadeur du Canada en Chine.
Selon Guy Saint-Jacques, Nancy Pelosi est venue à Taïwan en comptant sur le fait que Xi Jinping cherche à être réélu pour un troisième mandat comme secrétaire général du Parti communiste chinois à l'automne.
« [Xi Jinping] ne peut pas se permettre, à ce stade-ci, une aventure militaire avec les Américains. »
Au cours de cette entrevue, Guy Saint-Jacques analyse également le rôle du Canada dans cette crise entre la Chine et les États-Unis.