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La visite du pape, au-delà des excuses : Entrevue avec Richard Kistabish

Richard Kistabish, au lutrin.
Richard KistabishPHOTO : Gracieuseté : Minwashin
Publicité : Annie Desrochers anime Le 15-18 à ICI Première, en semaine 15h
Le 15-18Publié le 25 juillet 2022

« J'ignore le pape, j'ignore sa visite, je ne le reçois pas », déclare sans hésiter Richard Kistabish, survivant du pensionnat de Saint-Marc-de-Figuery, près d'Amos, en Abitibi-Témiscamingue, après le renouvellement des excuses du souverain pontife aux peuples autochtones.

Le président de la Commission canadienne de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) est par contre bien conscient que beaucoup de personnes attendaient le pape François avec espoir pour entendre ces excuses tant attendues.

« Je pense que les excuses sont minimes comparées aux crimes que l’Église a commis », affirme Richard Kistabish, qui reconnaît cependant l’importance du geste d’ouverture du pape et de l’Église catholique.

Pour Richard Kistabish, la prochaine étape dans cette démarche entreprise par l’Église consiste à « dire la vérité, réparer les choses qu’ils ont commises ».