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Mile-End : des citoyens en colère contre la pollution des magasins de bagels

Des bagels sont retirés du four.
Des bagels sont retirés du four.PHOTO : La Presse canadienne / Paul Chiasson
Publié le 26 septembre 2017

« On pense avoir épuisé tous les recours, et notre patience aussi », dit François Grenier, résident du Mile-End. Avec d'autres citoyens, il s'est rendu au conseil municipal ce lundi pour se plaindre de la fumée toxique émise par les fabricants de bagels. François Grenier trouve que ce combat s'éternise.

Ces citoyens demandent un moratoire pour interdire la combustion des fours à bois commerciaux, le temps de développer la technologie nécessaire pour respecter les normes.

En 2009, les taux de particules condensables émises par Fairmount Bagel dépassaient de 9 à 14 fois le seuil acceptable. Depuis, ce commerce a installé un filtre, en 2014, mais le taux dépasse toujours plus de 4 fois le seuil. Selon François Grenier, « on est rendus au quatrième dispositif technologique […] et la solution n’est toujours pas là ».

Depuis les années 90, le Fairmount Bagel a augmenté sa production considérablement pour écouler ses bagels dans plusieurs points de vente. « C’est un problème de santé publique. Il brûle au Fairmount Bagel l’équivalent d’une corde de bois par jour », explique François Grenier. À ses dires, la solution est simple : la suppression des fours à bois commerciaux.

Un manque de volonté politique de la Ville
La Ville de Montréal est au courant que les commerçants dépassent le taux de particules condensables. Selon François Grenier, la Ville se traîne les pieds depuis ses premières plaintes. Il explique notamment cela par le fait que le bagel est emblématique à Montréal.

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