Alors que de nombreux gestionnaires se sont opposés pendant des années au télétravail, la pandémie de COVID-19 est venue leur prouver en quelques mois que cette formule pouvait fonctionner. La prochaine étape est de leur faire réaliser que l'horaire quotidien de 9 h à 17 h ne devrait plus être obligatoire, selon Eric Brunelle, professeur titulaire au Département de management de HEC Montréal.
On a réussi à faire la démonstration de ce qu’on sait depuis 20 ans, soit que le télétravail, c’est une bonne chose pour une organisation et pour les travailleurs; c'est bon pour tout le monde
, affirme Eric Brunelle.
Les études montrent que les gens travaillent en moyenne sept heures de plus par semaine lorsqu’elles sont à distance, mais qu'elles sont quatre fois plus heureuses. Les organisations sont de leur côté de 15 à 40 % plus productives grâce au télétravail, ce qui est énorme
, selon le professeur.
Cependant, malgré cette ouverture des gestionnaires au télétravail, de la résistance persiste quant à la flexibilité des horaires. Pourtant, la pandémie a aussi montré qu’une variété d’horaires peut être bénéfique pour une organisation, comme l’explique Eric Brunelle en entrevue.