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Le vaccin, une partie de la solution seulement, selon une historienne de la santé

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Rattrapage du vendredi 14 janv. 2022 : Déficit à la STM, et rentrée scolaire dans les cégeps

Le vaccin, une partie de la solution seulement, selon une historienne de la santé

Suivre la science en pandémie : Entrevue avec Laurence Monnais, professeure

Un travailleur de la santé prépare une dose de vaccin contre la COVID-19.
Une dose de vaccin contre le coronavirusPHOTO : Associated Press / Darko Vojinovic
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Le 15-18Publié le 15 janvier 2022

Laurence Monnais l'avait prévu en août 2020 à notre micro. Elle nous avait alors dit que l'idée que le vaccin serait la solution à tout coup n'était pas certaine. « Il y a d'autres mesures sur lesquelles on devrait travailler, et pourtant, c'est quand même sur la vaccination et sur les non-vaccinés qu'on se concentre », déplore plus d'un an plus tard l'historienne de la santé. Elle explique comment les fractures sociales, exacerbées par les mesures restrictives du gouvernement à l'égard des personnes non vaccinées, auront des conséquences.

L’historienne réfléchit au message véhiculé par le gouvernement qui encourage la population à se faire vacciner pour protéger l’hôpital. Un vaccin sert à se protéger soi et les autres, pas à protéger l’hôpital. Il y a une espèce d’association d’idées qui est quelque part problématique, mais qui est en même temps très révélatrice d’un système de santé qui est dans une situation difficile que la pandémie vient conforter, aggraver.

Elle réfléchit également à la phrase maintes fois répétée par les autorités Il faut suivre la science puis décortique ce qu'on entend par « science ».