Devant l'achalandage famélique de son réseau en temps de pandémie, la Société de transport de Montréal (STM) devra diminuer son offre de service en 2022, mais son président croit que la clientèle ne sentira pas la différence par rapport à 2021. Éric Alan Caldwell explique à Karyne Lefebvre comment une gestion rigoureuse de l'entreprise publique a permis de pallier la chute radicale de ses revenus, mais reconnaît aussi la nécessité de lui trouver de nouvelles sources de profit.
La STM devra baisser son offre de service en autobus de 5 %, et en métro de 3,5 %. Alors qu’elle anticipait un retour de l’achalandage en 2021, la fréquentation de son réseau a plutôt de chuté à des niveaux allant de 26 % à 60 % par rapport à la normale.
« L’ajustement de -3,5 % et -5 % a été [appliqué] tout au cours de l’année 2021, et on reprend le service là où on est. Donc, je veux rassurer les Montréalais quant au fait que le service qu’ils ont dans le métro aujourd’hui est celui qu’ils vont avoir demain, en 2022. »