Les demandes d'aide de la part de femmes victimes de violence conjugale se sont multipliées depuis le début de la pandémie. Mais la violence elle-même s'est également aggravée avec le confinement, comme le souligne la présidente du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, Chantal Arseneault.
« On fait face à trois femmes qui se sont fait tuer dans les trois dernières semaines dans des contextes de violence conjugale. »
La situation se détériore notamment parce que la pandémie est venue donner le contrôle aux conjoints violents
, fait-elle aussi valoir.
Mme Arseneault explique également pourquoi il faut des ressources pour aider les femmes rapidement et éviter l’attente. Elle souligne aussi l’importance de la formation appropriée d’autres intervenants comme les policiers, les infirmières et les procureurs.