Si la création d'un poste de ministre responsable de la Lutte contre le racisme est pertinente, le choix de Benoît Charette pour occuper cette position est bien mal avisé, soulignent Ghislain Picard, chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, et Fabrice Vil, avocat et entrepreneur social. M. Charette n'a ni le temps ni l'expérience nécessaire pour gérer ce dossier crucial, selon eux.
Me Vil note plusieurs raisons pour lesquelles M. Charette n’est pas le bon choix pour ce nouveau poste, à commencer par son manque d’expérience personnelle avec le racisme.
« On ne nommerait jamais un homme ministre responsable de la Condition féminine. »
Le chef Picard abonde dans le même sens. Il voit aussi difficilement comment Benoît Charette pourra s’occuper efficacement de la lutte contre le racisme alors qu’il est déjà ministre de l’Environnement.
« On va avoir un ministre à temps partiel. »