Selon la coordonnatrice générale de l'Association québécoise pour la promotion de la santé des personnes utilisatrices de drogues (AQPSUD), Chantal Montmorency, la pandémie de COVID-19 a entraîné une importante hausse du nombre de surdoses de drogue dans la Belle Province. Elle précise même que le nombre de surdoses enregistrées cet été dépasse toutes les observations faites par le passé.
Chantal Montmorency explique que la pandémie a causé une rareté de certaines drogues. Les utilisateurs doivent donc se tourner vers d’autres substances, souvent moins sécuritaires. Les drogues en circulation sont aussi de moins bonne qualité en raison de cette rareté.
C’est pourquoi l’AQPSUD demande un approvisionnement sécuritaire en matière de drogues. En ce moment, le fait que ça soit criminalisé, ça nous empêche de contrôler la qualité des substances, déplore Chantal Montmorency. Ce qu’on veut, c’est que les gens aient accès à des produits sains, des produits contrôlés.
L’AQPSUD demande au gouvernement fédéral de légaliser les drogues, comme il l’a fait avec la marijuana.