« Qu'est-ce qui en ressort sur la situation des femmes? Absolument rien. » C'est la réaction de Viviane Michel, présidente de Femmes autochtones du Québec, au dépôt du rapport qui découle de la commission Viens, sur les relations entre les Autochtones et certains services publics.
« J’ai l’impression qu’on retourne à la case départ. Je bouillonnais. J’ai dit au commissaire Viens : “Je suis très déçue.” »
Elle aurait souhaité voir dans les recommandations davantage de mesures pour sécuriser les femmes autochtones face aux corps policiers et au système judiciaire. « On a encore beaucoup de travail à faire pour avoir de la sécurité pour nos femmes et un accès aux services en tout respect », dit-elle.
Viviane Michel assure toutefois qu’elle et ses collègues de Femmes autochtones du Québec vont maintenir le cap sur les revendications originales. Elle et son équipe comptent analyser le rapport Viens point par point et demander des éclaircissements, notamment sur la notion des « autorités autochtones ». Viviane Michel tend notamment la main à la protectrice du citoyen pour la suite du travail.