Le 8 mars 1992, la jeune Marie-Ève Larivière était retrouvée morte à Laval, laissant sa grande sœur Virginie dans le deuil. Celle-ci a toutefois vite trouvé une façon de canaliser sa douleur, soit en lançant une pétition pour faire bannir la violence à la télévision. « Certes, elle n'était pas naïve; elle savait bien que la cause directe de la mort de sa sœur n'était pas la violence à la télévision, mais elle savait que la violence était omniprésente et elle cherchait une voie pour s'y attaquer », précise l'historien Jonathan Livernois.
La jeune fille réussira à rallier une bonne partie du Québec à sa cause en allant chercher plus de 1 million de signatures. Des politiciens, tels que le maire de Montréal de l'époque, Jean Doré, et le premier ministre du Canada alors en poste, Brian Mulroney, l’ont même appuyée.
Jonathan Livernois raconte dans sa chronique ce qui s’est produit lorsque la jeune Virginie Larivière est allée porter sa pétition à la Chambre des communes.