Vieillissement de la population, déracinement des familles souches... Partout au Québec, la pandémie a accéléré le dépérissement des organismes voués à fouiller le passé de leur coin de pays. Heureusement, ils ne sont pas à court d'initiatives. René Saint-Louis, qui a été à leur rencontre, explique à Karyne Lefebvre comment la diversité et la patience sont de mise pour regarnir de nouveaux bénévoles les rangs des sociétés d'histoire.
À Longueuil, la Société historique et culturelle du Marigot parvient à attirer les citoyens avec des conférences sur, par exemple, les vols de cadavres ou la représentation de l’homosexualité au 19e siècle.
« Si on s’intéresse à des catégories diversifiées de la population dans l’histoire, on a des chances de se [frotter à] des méthodes innovantes, à de nouveaux courants en histoire, et ça intéresse les gens. »