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Don d’organes : le consentement des donneurs est maintenant présumé en Nouvelle-Écosse

Un ambulancier porte une glacière bleue pour un don d'organes. Une civière se trouve en avant-plan.
Une loi sur le don d'organes unique en Amérique du Nord a été adoptée à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse, en 2019.PHOTO : Getty Images / Aydın Mutlu
Publié le 29 janvier 2021

Depuis le 18 janvier dernier, les Néo-Écossais n'ont plus à signer une carte de don d'organes pour manifester leur consentement, une première en Amérique du Nord. « Il en revient maintenant aux personnes qui refusent de le faire à l'indiquer dans un registre », précise la journaliste Hélène Mercier. Le gouvernement de Stephen McNeil souhaite ainsi faciliter l'accès aux tissus ou aux organes aux personnes qui sont en attente d'une transplantation.

Des exceptions à cette nouvelle loi adoptée en avril 2019 s’appliquent. Les personnes de moins de 19 ans, qui n’ont pas la capacité de prendre des décisions et celles qui vivent en Nouvelle-Écosse depuis moins de douze mois, comme les étudiants, sont exclues du programme, mentionne Hélène Mercier.

Seulement 4300 personnes admissibles ont manifesté leur refus jusqu’à maintenant. D’autre part, les donneurs potentiels sont quand même toujours tenus d’aviser leurs proches de leurs intentions.

Selon le Dr Matthew Weiss, directeur médical chez Transplant Québec, la Nouvelle-Écosse « a réussi à trouver l’équilibre entre encourager le don d’organes et le respect pour les individus. »

Chaque vendredi, Hélène Mercier, la journaliste cambrioleuse, nous présente une initiative intéressante adoptée ailleurs dans le monde en se demandant si cette dernière peut être importée à Montréal. Vous avez une suggestion à lui faire? Écrivez-nous : le1518@radio-canada.ca.