Les députés français ont adopté en première lecture, à 51 voix contre 1, une proposition de loi qui interdit les « violences éducatives ordinaires ». Celle-ci ne prévoit toutefois pas de sanctions pénales, car elle vise à sensibiliser les citoyens, plutôt qu'à les punir.
Selon un sondage mené en France, 85 % des parents utilisent les punitions corporelles sur leurs enfants.
Toutefois, quand on regarde le micro-trottoir (Nouvelle fenêtre) mené par l’émission Quotidien, on se rend compte que les parents et les enfants n'ont pas du tout la même vision de la fessée!
La petite histoire d’un changement de mentalité
Au Canada, comme dans une cinquantaine de pays, les châtiments corporels sont interdits par le Code criminel.
Mais c’est la Suède qui est la première à avoir interdit cette pratique en 1979. Tout comme en France, l’interdiction y avait un caractère symbolique, mais elle a entraîné une diminution marquée de l’utilisation de la fessée au pays. Dans les années 1970, la moitié des enfants suédois étaient frappés régulièrement. Cette proportion est tombée à 33 % dans les années 1980, et elle n’était plus que de 6 % en 2011.