Anicet Desrochers connaît les abeilles sur le bout des doigts, et il avoue que leur situation n'est pas glorieuse. « Cinquante pour cent (50 %) des populations d'abeilles de l'ouest sont mortes cet hiver », dit-il.
Pour lui, la solution n’est pas d’installer des ruches sur les toits des villes, mais plutôt d’acheter localement. « D’acheter ton pot de miel chez le gars que tu connais, ça a un impact », explique Anicet Desrochers, copropriétaire des Miels d’Anicet avec sa conjointe, Anne-Virginie Schmidt.
Il explique que le métier d’apiculteur a beaucoup changé, en particulier avec les changements climatiques.
« L’apiculteur est le dernier sur le front de combat pour le maintien d’insectes pollinisateurs. Les papillons, on ne les cultive pas; les bourdons, plus ou moins. Les abeilles sauvages non plus. Les seules qu’on est capables de tripoter et d’essayer de garder en vie sont les abeilles à miel. »