Les changements apportés à la politique 713, annoncés jeudi par le ministre de l'Éducation du Nouveau-Brunswick, Bill Hogan, ont créé une véritable onde de choc. Pourquoi avoir modifié cette politique? Martine Blanchard pose cette question et bien d'autres au ministre Hogan, qu'elle reçoit en entrevue.
« Je comprends qu'il y a des personnes qui ne sont pas tout à fait d'accord avec les changements que nous avons apportés dans cette politique, mais nous avons répondu aux [préoccupations] de la majorité des personnes. »
Selon les changements apportés à la politique, un élève âgé de 16 ans ou plus pourra utiliser le nom et le pronom de son choix. Ce choix sera respecté par le personnel scolaire. Cependant, pour un enfant âgé de moins de 16 ans, le consentement parental sera obligatoire. Par contre, s'il est impossible d'obtenir l'autorisation de parler aux parents, l'élève sera orienté vers le personnel scolaire approprié afin d'élaborer un plan pour parler à ses parents si l’élève est prêt à le faire ou lorsque l'élève le sera
.
Si, en raison de menaces physiques ou mentales, il est impossible de parler aux parents, l'article 6.3.2 prévoit aussi que l'élève au genre non binaire ou transgenre âgé de moins de 16 ans soit orienté vers un professionnel scolaire pour obtenir du soutien.