Alors que la pénurie de personnel en santé fait couler beaucoup d'encre, une équipe universitaire étudie ces jours-ci les facteurs qui contribuent au manque de main-d'œuvre dans ce secteur.
La question est large et a trait aux conditions de travail, au recrutement et à la rétention du personnel, autant chez les médecins que les infirmières. Stéphanie Collin, professeure à l'École des hautes études publiques de l'Université de Moncton et spécialiste de la gestion des services de santé, est de l'équipe qui réalise cette étude.
Déjà, elle remarque des tendances. Les professionnels de la santé sont à la recherche d'un milieu où il fait bon travailler et où ils sont stimulés. Ceux qui travaillent déjà dans le système de santé au Nouveau-Brunswick disent aussi, d'une façon généralisée, se sentir parfois « perdus dans les différents paliers hiérarchiques ».
Il y a cependant des différences entre ce que les infirmières et les médecins recherchent. Mme Collin en discute au micro de La matinale.