Il y a deux ans, le Dr Richard Garceau, microbiologiste-infectiologue au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont parlait pour la première fois du nouveau coronavirus au micro de Martine Blanchard à La matinale. Le 24 janvier 2020, il n'y avait que cinq personnes en observation au Canada. Aujourd'hui, au pays, on compte plus de 285 000 cas actifs de COVID-19.
Le laboratoire du Dr Garceau est au centre du processus de dépistage de la COVID-19 au Nouveau-Brunswick. Depuis le début de la pandémie, le laboratoire est devenu plus grand, de l’équipement a été acheté et du personnel a été ajouté.
« Je ne pensais pas que ça allait prendre cette proportion-là. Au début, je pensais que ça allait être quelque chose de local ou de régional en Chine, un peu comme d’autres virus respiratoires qu’on voit là-bas parfois dans des marchés et tout ça. Vous voyez, j’ai eu tort parce que là c’est mondial. »
La pandémie et les restrictions sanitaires sont bien difficiles pour la population en général. Toutefois, d’un point de vue scientifique, ça peut être motivant. Le Dr Garceau a pu voir un jeune membre de son équipe, le Dr Guillaume Desnoyers, spécialiste microbiologiste moléculaire, inventer le test de dépistage qui est aujourd’hui utilisé au Nouveau-Brunswick.
C’était pas mal tranquille ce qui se passait au Nouveau-Brunswick, mais depuis la COVID ça occupe beaucoup de mon temps si ce n’en est pas l’essentiel
, a indiqué le Dr Garceau.
Le laboratoire du CHU Dumont analyse de 2000 à 3000 tests quotidiennement.