Ces centres de tri étaient fermés depuis près de sept semaines. Les clients sont au rendez-vous selon Pierre Landry, directeur général d'Encorp Atlantique, organisme fondé en 1992 pour répondre aux exigences de la Loi sur les récipients à boisson qui a établi un programme de consigne et de rachat des récipients à boisson au Nouveau-Brunswick

Il faut vraiment s’armer de patience quand on va au centre de recyclage parce qu’il y a du monde et il y a du volume, a souligné M. Landry.

Cet achalandage particulier s’ajoute à un manque de main-d’oeuvre et aux nouvelles mesures qui doivent être prises en raison de la COVID-19. Les employés doivent maintenant porter des masques, rester à deux mètres les uns des autres. Des baies vitrées ont aussi été installées pour les protéger.

La main-d’oeuvre c’est sans doute le défi, parce que tous les centres avaient ce défi avant la pandémie. Je dirais que ce sera encore plus difficile parce qu’on arrive à la période la plus achalandée de l’année, a souligné M. Landry.

Les façons de faire sont d’ailleurs vouées à changer dans les centres de tri et de remboursement. À Moncton, depuis quelques années, des centres électroniques de tri sont à l’essai. Les clients peuvent déposer leurs bouteilles et cannettes et recevoir leur remboursement par transfert internet.

La façon de faire ne sera pas pareille comme avant. Dans l’avenir on aura sûrement une nouvelle approche avec les consommateurs. Déjà, depuis bientôt six ans, on fait l’essai dans la région de Moncton de nouvelles technologies, de nouveaux outils de travail. On souhaite de faire ce transfert technologique à tous les centres, a expliqué M. Landry.

Les centres de tri dans la province peuvent choisir d’ouvrir ou non et d’opérer selon un horaire modifié également, mais Encorp Atlantique assure être prêt à répondre à la demande.