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Yvonne Careen reconnue pour son engagement pour l’éducation francophone

La croisée, ICI Première, avec Benoit Michaud
Rattrapage du mardi 25 octobre 2022

Yvonne Careen reconnue pour son engagement pour l’éducation francophone

Une enseignante des TNO reconnue pour son engagement pour l’éducation

La directrice générale de la Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest, Yvonne Careen, posée à l'intérieur, devant une bannière, le 17 août 2022.
La directrice générale de la Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest, Yvonne Careen, le 17 août 2022.PHOTO : Radio-Canada / Julie Plourde
La croisée, ICI Première, avec Benoit Michaud
La croiséePublié le 27 octobre 2022

Yvonne Careen, directrice générale de la Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest, remporte le prix Edgar-Gallant remis par le Regroupement national des directions générales de l'éducation (RNDGE) pour souligner son engagement envers l'éducation francophone en milieu minoritaire.

Mme Careen a grandi en Saskatchewan et fait ses études au Collège de Saint-Boniface avant de s'établir aux Territoires du Nord-Ouest, où elle vit depuis plus de 30 ans.

Le Regroupement national des directions générales de l'éducation souligne son travail infatigable pour revendiquer des infrastructures scolaires équivalentes à celle de la majorité anglophone, bonifier les programmes en petite enfance et enrichir l’expérience éducative des élèves.

Elle est également très active pour faire valoir la possibilité d'envoyer leurs enfants à l'école francophone pour les parents qui ne sont pas des ayants droit selon la définition de l'article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.

Yvonne Careen considère son travail très valorisant, malgré tous ses défis.

C’est des fois décourageant. Je vous dirais que ça peut être aussi passionnant, dans le sens où tu développes un réseau de personnes, de collègues, de spécialistes dans la matière de l’article 23 qui te soutiennent et t'encouragent et finalement t’aident à faire avancer tes dossiers, affirme-t-elle.

Elle souhaite néanmoins que la défense du droit à l'éducation francophone soit moins lourde et coûteuse pour la communauté.

Ça peut être passionnant, mais je vous dis que… si tout cet argent qu’on avait et qu’on a et qu’on a dépensé sur les avocats et les tribunaux pouvait servir aux élèves, on serait beaucoup plus avancés qu’on l’est maintenant., déplore-t-elle.