Pendant longtemps, les Franco-Albertains ne se sont pas permis de rêver à des institutions d'éducation postsecondaire en français dans leur province, affirme la professeure adjointe en histoire et droits linguistiques, Valérie Lapointe Gagnon.
Elle souligne qu'il reste encore bien des revendications qui sont toujours en attente d'un règlement plusieurs décennies plus tard. L'avocat spécialisé en droits linguistiques, Mark Power, rappelle qu'une grande partie du financement du Campus Saint-Jean ne provient pas de la province, mais du gouvernement fédéral. Il estime que le Campus Saint-Jean devrait être une institution indépendante de l'Université de l'Alberta.
« L'avenir du français ici passe par des institutions homogènes, dépend de notre capacité comme francophones de gérer les fonds qui nous sont assignés. Ça n'a pas de sens que les budgets du Campus Saint-Jean transitent par l'Université de l'Alberta. »
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