La campagne pour soutenir le Campus Saint-Jean de l'Université de l'Alberta s'est attiré beaucoup de soutien dans la province et un peu partout dans la francophonie canadienne. Deux anciens étudiants témoignent de l'importance de leur passage dans l'un des seuls établissements d'enseignement universitaire francophone à l'ouest de Winnipeg.
Lise Nepton est une enseignante très engagée notamment dans le milieu culturel, qui a travaillé puis étudié au baccalauréat et à la maîtrise au Campus Saint-Jean dans les années 1990. Pour elle, le Campus est un carrefour de la vie culturelle, linguistique et académique en Alberta.
L'évolution du Campus au cours des dernières décennies, avec de nouveaux programmes universitaires et de niveau collégial, l'impressionne.
Martin Kreiner a terminé ses études récemment à l'Université de l'Alberta. Pendant sa formation, il a été impliqué dans plusieurs organisations francophones et il siège maintenant comme trésorier de l'Association canadienne-française de l'Alberta (ACFA).
Pour lui, le Campus Saint-Jean est une histoire de famille : ses parents s'y sont rencontrés et le jeune Martin y a passé une partie de son enfance pour y accompagner son père qui y travaillait.
Il estime que le Campus est l'une des organisations les plus importantes de la francophonie albertaine, entre autres parce qu'elle permet de faire grandir le nombre des francophones en rassemblant les étudiants étrangers et les élèves d'immersion française.