En janvier, la revue littéraire À ciel ouvert a fait une belle place à l'auteure de la capitale albertaine Jocelyne Verret-Chiasson en publiant son poème intitulé Appartenance.
L'appartenance, tout comme le pouvoir des mots et de la langue, sont des thèmes chers à l'auteure. Installée en Alberta depuis une quarantaine d'années, Jocelyne Verret-Chiasson est originaire de la ville de Québec, mais a passé une partie de son enfance au Nouveau-Brunswick.
L'auteure a touché à presque tous les genres littéraires, mais c'est la poésie qui la fait vibrer plus que tout.
« Avec la poésie ce sont des images qu'on utilise pour transmettre ce que l'on ressent. »
Elle donne l'exemple des Haĩkos, poème qui s'écrit très rapidement et qui donne un instantané de ce qui se passe devant nous ou de ce que l'on ressent.
« Les mots ont une importance capitale dans ma vie. »
Une passion de père en fille
Jocelyne Verret-Chiasson a grandi dans une famille francophone et son père insistait pour qu'elle ait un bon français. Pour ce faire, il l'invitait à chercher dans le dictionnaire les mots dont la signification lui échappait. Nous avions une complicité tout à fait spéciale. Il avait une telle facilité avec la langue que ça m'a fascinée très jeune
, partage-t-elle.
Après toutes ces années, elle a toujours cette habitude d'avoir près d'elle un dictionnaire pour ne jamais perdre le vrai sens des mots.